Maison D : Une interview face à une facialiste
Peut-être que peu d’entre vous connaissent ce terme, vous allez découvrir dans cet article ce que peut vous apporter Lauren, qui vous accueille place des Maronniers à Bourges dans son lieu chaleureux : Maison D. Une déco soignée, un sourire doux, et surtout une passionnée qui a pour objectif de vous donner un moment unique de bien-être ! Un travail et une technique exceptionnelle que vous ne verrez plus au moment où elle pose ses doigts de fée sur vous, chaque geste devient une danse.
Lauren, est-ce que tu es une vraie berruyère ?
Oui, je suis une vraie berruyère de souche. J’ai grandi ici, à Saint-Doulchard et à Bourges. Mes études m’ont poussée à partir ailleurs. Et ça a été une évidence pour moi de revenir et de m’installer à Bourges. Ma famille, mon mari, tout est ici.
Tu es partie faire des études d’esthétique ?
Le domaine de l’esthétique n’était pas une évidence pour moi. Je voulais être kiné, apporter du mieux-être aux gens par la voie médicale. Donc, je suis partie à Paris, j’ai fait deux années de prépa, mais je n’ai pas eu mes concours. Ça a été un échec pour moi.
Et puis, finalement, aujourd’hui, j’en suis très heureuse, comme quoi la vie, est souvent bien faite. Après ces deux ans, je suis revenue à Bourges, et changement de direction, j’ai passé un diplôme de préparatrice en pharmacie en alternance. Je travaillais à la pharmacie des Marronniers. Tu vois, c’est marrant, je reviens dans ce quartier-là aussi.
Et donc, que s’est-il passé ?
C’était intéressant, mais ce n’était pas ma vocation. Donc, j’ai récupéré un BTS esthétique-cosmétique, que j’ai fait sur Clermont-Ferrand.
J’ai fait une spécialisation en « Soin du corps », où là, je suis allée à Aix-les-Bains, où j’ai fait une formation plus poussée dans les techniques de massage Corps à l’école de Carole Perfitte, qui est Meilleur Ouvrier de France et qui a été une super formation. J’ai eu des intervenants de la planète entière pour nous apprendre les protocoles qui se faisaient dans chaque pays. C’était vraiment enrichissant.
Suite à ça, je suis repartie sur Paris. J’ai travaillé en spa. J’ai fait un stage pendant six mois dans un bel hôtel spa, Rue de Rivoli. Et finalement, c’est moi qui ai formé mes collègues à certains de mes protocoles de massage. Donc, je me suis dit : Il y a quelque chose.
Et puis, mon conjoint actuel était sur Bourges, déjà. Il y avait ma famille, mes racines. La vie parisienne, ce n’était pas pour moi, en fait.
Donc, malgré des propositions, je suis revenue là et j’ai eu envie de faire mes massages, mes protocoles que j’avais appris, auxquels je croyais vraiment et que j’adorais. Donc, je me suis lancée à mon compte en 2014.
Un lien particulier avec le massage, d’où vient-il ?
Ma mère adore les massages. C’est elle qui me massait quand j’étais petite et j’adorais ça. C’est tellement agréable, enfant, de recevoir des massages.
Aujourd’hui, j’ai de plus en plus de jeunes enfants qui viennent, effectivement, parce qu’on est une génération, nous, où on prend déjà un petit peu plus de temps pour nous et je pense qu’on a conscience du bénéfice des massages. Nos enfants sont tellement stimulés aujourd’hui, qu’ils ont aussi beaucoup besoin de se poser. Finalement, le toucher apporte de l’apaisement et ils y sont très sensibles. Et, donc avec ma maman, il y avait déjà un petit lien avec le toucher.
Comment ça a évolué après ton lancement en 2014 ?
Je me suis lancée à domicile en 2014. Je me déplaçais chez mes clientes. Ça a duré 9-10 ans. Et puis, je suis devenue maman et le quotidien change. Je me déplaçais de lieu en lieu, en terme de timing, c’était compliqué à gérer d’être à l’heure, ou tout simplement pour aller chercher ma fille chez la nounou.
Avant d’avoir ma fille, je finissais à 19h30 ou 20h00, ce n’était pas problématique. Mon mari a aussi des amplitudes horaires larges. A un moment donné, quand on a des enfants, il faut s’en occuper, il faut les assumer. Et prendre ce temps-là avec elle, pour moi, c’était indispensable. On en avait et l’une et l’autre besoin.
Donc comment naît la transition entre le domicile et ce lieu ?
J’avais besoin de donner une autre identité à ce que je faisais et d’avoir un lieu, qui plus est avec ma formation de facialiste. Ce lieu, il me représente avec cet esprit cocooning, chaleureux, un peu comme à la maison, je ne voulais pas qu’il y ait de va-et-vient donc c’est uniquement sur rendez-vous.
J’avais envie d’avoir plus de petites attentions. Il y a plein de choses qu’on ne peut pas faire à domicile parce que je ne pouvais pas tout emmener, et le fait d’avoir un lieu, ça me permettait d’avoir tout sous la main. Le sur-mesure, c’était en fait ça ! Avoir des attentions particulières pour réaliser un soin au plus près de ce que la personne a envie. Donc ici, quand elles font leur bilan, j’ajuste vraiment tout en fonction. Je fais des bols tibétains s’il y a besoin, je fais une brosse pour les cheveux, les serviettes chaudes pour les pieds, les différents parfums pour apporter différents aspects pour la relaxation, les différentes huiles de massage. J’ai pu monter en précision et proposer autre chose et avec l’exigence que j’avais envie.
Tu as l’air très exigeante envers toi-même pour apporter quelque chose de différent aux gens, de «parfait» ?
J’ai tellement envie que les gens passent un bon moment, mais vraiment, c’est vraiment ma priorité que les gens se détendent et lâchent prise et qu’ils se disent : Oh là là, mais ça m’a fait tellement de bien ! C’est vraiment ça qui me met en joie.
Et puis tu es devenue facialiste ?
En fait, post-COVID, les besoins ont changé. Je ne sais pas si c’est le fait d’avoir des masques, mais le visage a pris une autre dimension. Avant, je faisais 80% de prestations de massage corps. Aujourd’hui, je fais 80% de prestations de facialisme. J’avais vraiment une demande sur ça, sur les techniques visage et puis sur du naturel. J’ai donc voulu avoir des techniques manuelles et anti-âge efficaces. Comme le massage a toujours été vraiment ce que j’aime faire, le facialisme, c’est du massage profond au niveau du visage puisqu’on vient travailler nos muscles sous la peau. Et en fait, j’ai découvert qu’en tant qu’esthéticienne, on nous parle beaucoup de la peau, de comment entretenir l’épiderme, son hydratation, sa nutrition, bref, tous les états par lesquels peuvent passer la peau. Mais finalement, l’anti-âge, ça se traite aussi beaucoup au niveau des muscles, au niveau cellulaire, l’impact aussi qu’on va avoir en déclenchant certains mécanismes.
Comment as-tu pu te former à cette nouveauté ?
J’ai rejoint l’Académie des facialistes, à Paris. En faisant l’école de Carole Perfitte, MOF, j’ai eu un niveau de formation assez élevé et j’ai souvent été déçue par des formations ensuite. L’académie paraissait vraiment très sérieuse, c’était les pionnières et elles avaient des techniques dingues. Quasiment un an de formation avec tous les différents modules, c’est une super école !
Et en quoi consiste le facialisme ?
En tant que facialiste, on a différentes techniques : le KOBI-DO, qui est un massage japonais ancestral. Il y a un Maître Kobido, dans le monde, qui vit au Japon et qui dispense des formations qui durent des mois. Les fondatrices de l’Académie des Facialistes, Catherine Bourgeois et Delphine Langlois, ont suivi cette formation et, nous ont retranscrit ces techniques-là dans notre formation, que je pratique ici.
Autre technique, le stretching, qui est un étirement des fibres musculaires. En fin de compte, nos rides apparaissent de façon plus précoce car nos expressions du visage sollicitent continuellement nos muscles en plus de la perte de tonicité. Donc, le stretching va venir défroisser vraiment nos rides.
Je vais travailler avec des outils comme le guasha, un outil en quartz rose. C’est un peu le couteau suisse de la facialiste. On fait du stretching avec, on va tonifier aussi, raffermir les tissus, on va drainer. Ça a un côté froid, donc très intéressant pour la peau. Et puis, le drainage lymphatique, pour travailler sur une peau saine, c’est aussi important d’éliminer. Et pour l’éclat du teint aussi, je pense souvent aux fumeuses, c’est intéressant. Et tout ça, c’est suite, bien sûr, à un diagnostic. Je prends toujours le temps avec ma cliente avant de savoir quels sont ses besoins, ses préoccupations, quelle zone elle veut qu’on travaille en priorité.
C’est très tendance en ce moment ?
Complètement. Sur le Festival de Cannes, sur les différents événements, la Fashion Week, etc., c’est des facialistes qui font la skin-préparation des mannequins. Parce qu’en 5-10 minutes, tu es capable de redonner un glow de dingue aux mannequins. Beaucoup de stars aussi en parlent donc ça fait un petit peu vitrine. Je suis la première dans le département, après moi il y en a à Clermont ou Tours.
Pour finir, peux-tu nous parler de Maison D et ses projets ?
J’aime l’authenticité, j’ai pensé Maison D dans le moindre détail : les parquets, les tomettes, les luminaires pour les ambiances dans mes cabines, les lumières indirectes, la température, le linge… Et tout le reste, ce qu’on ne voit pas, la communication : les réseaux sociaux, c’était indispensable parce qu’aujourd’hui, tout passe par Instagram, notamment. Et je suis hyper reconnaissante de ton travail Audrey (je sais pas si j’ai le droit de le dire!), parce que c’est aussi grâce à toi. Tous les détails comptent.
Je me sens bien dans cette petite vie de quartier, il y a tous les commerces, et tout à proximité que je peux faire à pied. Et j’ai de supers voisins adorables.
Maison D a déjà 1 an, mon slogan est « beauté et bien-être holistique ». C’est le bien-être global, en fait. Ça prend l’être humain dans toute sa globalité, l’aspect physique, mais aussi l’aspect énergétique, l’aspect du spirituel. J’ai mis en place des ateliers d’automassage et j’aimerais développer d’autres ateliers, notamment, autour de la nutrition, autour de la beauté in et out, du yoga, du pilates, faire des demi-journées ou journées bien-être sur l’été. J’ai la chance d’avoir un jardin derrière qui est si mignon, j’aimerais en profiter.
ÉMOTION
Le soutien familial car ma famille et ma belle-famille sont toujours présents. Chaque fois qu’il y a eu des petites galères, des trucs, j’ai toujours pu compter sur eux.
SOUVENIR
Je dirais l’ouverture, il faisait un temps magnifique et j’étais dans ma cabine, j’étais assise là avec la fenêtre ouverte j’entendais les petits oiseaux et il y avait une légère brise chaude qui rentrait. Ce moment en cabine avec ma cliente, j’y étais enfin et j’étais bien !
INNATENDU
J’ai été contacté par le magazine GALA pour apparaitre dedans. Le travail réalisé sur Instagram est remonté jusqu’à Paris au niveau des publications, de la publicité qui est mise en place. Cet article était impensable pour moi !
EXTRAORDINAIRE
Peu de gens le savent mais en fait, j’ai l’immense privilège depuis une dizaine d’années, de masser des princesses, des duchesses et même des altesses royales.
T'as ti vu ce qu'en pense l'équipe ?
Même ce moment d’interview était suspendu tellement le lieu est apaisant et Lauren est captivante à nous raconter sa passion. On vous l’assure, chez Maison D, vous aurez des prestations de grande qualité (Audrey a testé!) et vous vous sentirez chouchouté.e comme jamais. On attend donc avec impatience les nouveautés que Lauren va proposer pour continuer à rendre ce lieu unique et novateur à Bourges.
Interview réalisée dans le salon Maison D, le 18/04/2024
avec la participation de Lauren Desmaison
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